Le coaching ça peut faire peur… mais savez-vous vraiment ce qu’est le coaching ?

Je ne parle pas de coachs de fitness, de coachs en cuisine, … mais de coaching professionnel : l’accompagnement des personnes vers leurs buts professionnels et personnels, en toute autonomie et avec les ressources qui leur sont accessibles.

Dans ce cadre-là, je vous présente ici quelques idées reçues sur le coaching, vraies ou fausses…

 

Certains clients me disent qu’ils attendent de moi d’être un spécialiste de la question qui les taraudent. Ils veulent de l’efficacité, tout de suite, afin de ne pas perdre de temps.

D’une certaine façon, le coaching professionnel permet la performance, puisqu’il est l’héritier du coaching sportif. Historiquement tout a démarré avec Tim Gallwey et son fameux livre « The inner game of tennis ». Il y expose la notion de « jeu intérieur » pour emmener une personne vers l’excellence. Constatant que le simple (mais nécessaire) travail sur la technique heurtait la personne à un mur de verre, il a compris que tout se passe à l’intérieur pour aller vers le meilleur de soi. Le coaching professionnel en a conclu qu’un manager ira vers l’excellence s’il engage son jeu intérieur.

Un coach ne vous donnera donc pas de conseil, puisqu’il sait que c’est improductif. Tout se joue sur votre terrain à vous.

Un coach n’est donc ni un formateur, ni un conseiller, ni un gourou, ni un showman.

 

 

« Ces trucs de psy, là, très peu pour moi, merci. On est au boulot, pas à l’hopital ! »

Une démarche de coaching est impliquante, c’est vrai, tout en sachant que c’est la personne coachée qui « met le curseur » de la profondeur du travail : le coach propose, tend des perches, pose des questions, mais c’est bien le client qui décide s’il plonge ou pas. Dans ces conditions, le coach ne s’engage qu’à une obligation de moyens, car tout ne dépend pas de lui, loin de là.

Par ailleurs, le travail en profondeur n’est pas de la thérapie. En coaching on va chercher les ressorts de ce qui fonctionne ou pas, mais on ne traite pas les élastiques qui ramènent en arrière. En clair, le travail sur le passé se fait chez un thérapeute, alors qu’en coaching on travaille sur le présent et le futur. Alors qu’un thérapeute pose des questions sur le « pourquoi des choses », le coach lui travaille sur le « comment faire ».

Alors que veut dire « travail en profondeur » en coaching ? Il s’agit de porter un nouveau regard sur les situations, sur soi, sur les autres. On y travaille donc la relecture de son cadre de référence, de ses croyances, de ses émotions, … et c’est en cela que la démarche est impliquante : sortir d’une séance de coaching avec de nouvelles lunettes pour regarder le monde n’est pas neutre.

 

 

« Mon manager m’a imposé un coaching, je n’ai pas le choix sinon je pense qu’il y aura des conséquences… »

Le coaching prescrit n’est pas rare en France. Je dis bien en France car il existe deux mentalités bien distinctes : en milieu anglo-saxon, si on vous propose un coach, c’est que vous êtes bon, que l’on croit en vous, et que l’on souhaite vous aider à développer vos potentiels.

En France, il existe encore une tendance (qui est en train de se rééquilibrer, heureusement) qui veut que si on vous propose un coaching c’est que vous avez une difficulté, voire que vous n’êtes pas bon. Il m’est parfois arrivé d’entendre un manager me dire qu’il ne souhaitait pas parler coaching car sinon « les autres » (managers) le considèreraient comme un mauvais manager.

Le coaching prescrit est un coaching demandé par votre manager et non par vous-même. Si vous avez lu avec soin ce qui précède, vous comprenez rapidement que le coaching ne « fonctionne » pas efficacement dans ces cas là car le coach fait moins de la moitié du travail. Le client coaché, par chance, peut adhérer et donc avancer dans son coaching, mais il n’est pas rare de constater aussi des clients coachés qui résistent à la démarche, ou, plus insidieux, qui font semblant d’y adhérer.

 

 

« C’est vraiment efficace le coaching ? »

Voilà une bonne question : est-il possible de mesurer le retour sur investissement d’un coaching ?

Une mesure précise, je ne sais pas, mais des indices de rentabilité, oui. L’expansion de la pratique du coaching plaide en sa faveur. Je doute fort que les entreprises « s’amusent » à dépenser de l’argent inutilement sans souci d’un retour.

Par ailleurs, l’ICF (International Coaching Federation) publie régulièrement des études de marchés sur ce secteur et compile à ce sujet des enquêtes de satisfaction des clients. Enquêtes qui sont toutes excellentes.

Enfin, à titre personnel, je constate la fidélité de mes clients qui me rappellent régulièrement pour de nouveaux accompagnements.

Bien évidemment, la meilleure façon de savoir, c’est d’essayer !

Je suis à votre écoute sur ce sujet et sur mes autres prestations…

 

François Debly

Coach professionnel certifié ICF – Professional Certified Coach

Superviseur Certifié Programme ESQA – EMCC

Voir la rubrique « Mes offres » pour plus de détails sur mes offres de service.