« Ouh ouh ! Tu rêves ? »
C’est ainsi qu’Émilie, la collègue de Dylan le réveille, de temps en temps, en pleine réunion, alors qu’elle était en train de lui poser une question.
Dylan était ailleurs, momentanément absent, ce qui a pour conséquence d’énerver profondément Émilie. Et pourtant…
Dylan ne le fait pas exprès. Simplement, lorsque Emilie (ou une autre personne) lui parle, il a besoin de se faire le film dans sa tête. Une information brute et factuelle ne veut rien dire pour lui. Il lui faut la transformer en images, en mouvements, et surtout en histoire, pour la comprendre. Et ça demande un peu de temps, un peu de temps de processeur, là-haut, et parfois l’histoire déborde, en une suite imaginée. Voilà pourquoi il faut parfois sortir Dylan de son imaginaire.
Ça, c’est le côté pénible du rêveur.
Mais, nous avons toutes et tous un côté rêveur, plus ou moins développé : c’est la partie de nous qui sait imaginer le futur, le rêver, l’anticiper. Nous avons donc toutes et tous besoin de cette part de nous-même pour définir un projet, pour avoir une « vision » de l’avenir.
Cette capacité est très utile, surtout en posture de leadership (en milieu professionnel, et aussi de leadership sur sa vie). Alors laissons rêver les rêveur, et écoutons leurs visions…
Comment faire ?
Très simple, une phrase magique suffit : « Dylan, imagine une solution et raconte-nous ».
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Parlons-en !