J’ai eu envie de devenir superviseur bien que je n’aime pas ce mot. Il donne l’impression de supériorité alors que la supervision, c’est précisément tout l’inverse. La posture est clairement définie, c’est une posture à parité.

En tout cas, c’est comme ça que je l’intègre. La supervision, qui est davantage une covision, propose un endroit ressource afin que les coachs (et autres accompagnants car le coaching n’a pas inventé la supervision) puissent y déposer leurs difficultés, leurs doutes, mais aussi leurs joies (si, si, aussi).

La supervision est une posture à paritéPour ma part, la supervision est en premier une relation de confiance entre deux professionnels. Je la vois comme une sorte d’alcove autorisant les confidences, même les plus inavouables, sans jugement, et donc dans l’accueil inconditionnel. Une danse à deux autour d’une thématique choisie par le coach. Un partage d’expérience entre deux pairs. Un lieu d’accueil, d’encouragements, de soutien.

 

 

En supervision il n'y a pas d'échec, juste des apprentissagesMa posture est donc de considérer qu’il n’y a pas d’erreurs, seulement des apprentissages. Ma culture PNL m’encourage à m’appuyer sur ce postulat, et également mon expérience. Après m’être « pris les pieds dans le tapis » un certain nombre de fois en tant que coach, je suis maintenant bien placé pour savoir que l’expérience d’un coach s’appuie précisément sur ses erreurs… à condition de savoir en tirer les enseignements.

 

La systemique : outil puissant en supervsionEt pour ce faire, une rencontre avec une oreille bienveillante est utile, voire nécessaire, et aussi le fait de poser un nouveau regard sur les situations. J’aime utiliser les outils de la systémique car ils proposent justement ce nouveau regard. En tout premier les reflets systémiques sont un outil puissant de clarification des situations : ce qui se passe entre le coach et le superviseur reproduit ce qui se passe entre le coach et son client. D’autres outils pourront être utilisés, ils ne manquent pas, et pourtant j’en reviens toujours à cet outil simple et partout disponible qui est mon corps.

 

Enfin, et non des moindres, ma marotte vous le savez, c’est l’intelligence émotionnelle. Comment ne pas en parler lors de séances de supervision, alors que les émotions sont un formidable vecteur d’informations, débouchant sur l’expression de besoins fondamentaux. De quoi se développer personnellement et professionnellement.

Alors, au fait, pour quelles raisons ai-je voulu devenir superviseur ? J’aime travailler à la professionnalisation de mon métier de coach. Echanger entre pairs afin de faire progresser la profession dans son ensemble, c’est une de mes contributions à ce métier.

François Debly

Superviseur Certifié Programme ESQA – EMCC

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