Dans la promotion du groupe de parole d’hommes que j’animerai à partir de septembre 2025, j’ai remarqué que la majorité des réactions venaient de femmes. Cela m’a amené à réfléchir sur une différence souvent observée : pour beaucoup de femmes, parler est une démarche naturelle, un moyen de créer du lien et de se sentir entendues. Parler, c’est déjà avancer.

Pour beaucoup d’hommes, la parole a souvent une autre fonction : elle doit servir à quelque chose de concret, résoudre un problème ou aboutir à une solution. On pense parfois que « parler pour parler » n’a pas de sens, ou que cela ne changera rien.


Mais si on inversait la perspective ? Parler, c’est :

  • Rompre l’isolement : Nous sommes nombreux à traverser des difficultés en silence, pensant être seuls à vivre certaines situations. Partager ses expériences dans un groupe d’hommes, c’est réaliser que d’autres comprennent et vivent des réalités proches des nôtres.
  • Dépasser les stéréotypes : La société attend (encore trop) souvent des hommes qu’ils soient forts, autonomes, qu’ils ne montrent pas leurs faiblesses. Ici, chacun peut s’exprimer sans crainte d’être jugé, et découvrir que la vulnérabilité est aussi une force.
  • Trouver du soutien et des pistes concrètes : Les échanges ne servent pas seulement à se libérer d’un poids : ils permettent aussi de recueillir des conseils, des idées, des solutions issues du vécu des autres. Parfois, une parole entendue ou un témoignage partagé suffit à ouvrir de nouvelles perspectives.
  • Développer l’écoute et la compréhension : Écouter les autres, c’est aussi mieux se comprendre soi-même, enrichir sa vision et renforcer ses propres ressources.
    Un groupe de parole entre hommes, ce n’est pas simplement parler pour parler. C’est un espace où la parole devient un levier pour avancer, pour mieux vivre ses défis, et pour trouver – ensemble – des réponses adaptées à chacun.

    Pour en savoir plus, contactez-moi en message privé !

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